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Promenades historiques

San José

Promenades historiques San José

Le peuplement de ce qui est aujourd'hui San José a débuté vers le milieu du XVIème siècle avec un noyau d'habitations. Cette zone était connue comme la Vallée d'Aserrí et comprenait une vaste savane de prairies naturelles, d'une altitude oscillant entre 1 100 et 1 250 m.s. Le territoire était irrigué par les rivières Tiribí, Torres, María Aguilar et Ocloro.

  • San José
    San José

    La construction d'un ermitage en 1737, sur le site connu comme la Boca del Monte, fut déterminante dans la consolidation postérieure de la localité. En 1738, elle fut bénite et consacrée au Patriarche Monsieur San José.

    En 1776, une nouvelle église en adobe fut construite, devenue au fil du temps la Cathédrale Métropolitaine. En 1783, un recensement révèle que la Boca del Monte comptait 4 869 habitants dont 577 espagnols, 3 664 métisses et 628 mulâtres résidant dans le centre, les quartiers et localités voisines.

    La culture du tabac débuta au milieu du XVIIIème siècle aux alentours de San José. Elle contribua à générer un certain capital permettant un plus grand développement économique et la consolidation du rôle politique de San José par rapport au reste de la province. En 1813, notre représentant devant les Cours de Cádiz, le prêtre Florencio del Castillo, fit les démarches pour attribuer le titre de ville à San José. Le 15 septembre 1821, le Costa Rica est rendu indépendant de l'Espagne, engendrant une lutte dans le pays entre les quatre principales villes de la Vallée Centrale : San José, Alajuela, Heredia et Cartago pour devenir la capitale du pays. Cette situation donna lieu à des affrontements armés : la Guerre d'Ochomogo en 1823 et la Guerre de la Liga en 1835. Finalement, San José obtint la désignation de Capitale de l'État.

    Les travaux d'édification connurent leur essor grâce au concours de remarquables architectes étrangers, tels que Franz Kurtze, Ludwing von Shamier et Franz Rohrmoser, qui dirigèrent la construction des plus importants bâtiments de l'époque.

    1. Edificio Nuestra Señora de Sión / Bâtiment Notre Dame de Sion

    Situé Avenues Centrale et 1, Rues 17 et 19 (Avenida Central y 1, Calles 17 y 19).

    En 1879, l'Ordre des Religieuses de Sion arriva au pays sur la requête du Général Tomás Guardia, pour se consacrer aux labeurs éducatives dans la ville d'Alajuela. En 1880, elles furent transférées à San José et entre 1883 et 1887, le collège de jeunes filles et le couvent des religieuses de la congrégation furent construits. L'ensemble des bâtiments, d'influence néoclassique, a aujourd'hui beaucoup perdu de sa lecture historique originale.

    Les pavillons des salles de cours et le convent furent édifiés en briques sur un soubassement en pierre. La chapelle est en béton armé avec une voûte d'arc de plein cintre. Tous les travaux furent réalisés par Pedro Albertazzi. Le centre éducatif joua un rôle important dans l'éducation féminine de l'époque. En 1960, le Collège de Sion fut transféré au canton de Moravia et en 1969 l'état fit l'acquisition de la propriété et y installa plusieurs bureaux publics qui font aujourd'hui partie de l'Assemblée Législative.

    2. Asamblea Legislativa / Assemblée Législative

    Situé Avenues Centrale et 1, Rue 15 (Avenidas Central y 1, calle 15).

    Dans les années 1920, Cristina Castro, veuve de Kieth, fit don de cette propriété aux « Temporalidades de la Iglesia Católica » (terme désignant l'ensemble des biens de l'Église catholique) pour y construire un temple. Cependant, en 1927, le président Ricardo Jiménez refusa d'autoriser la construction en alléguant sa proximité avec la Caserne Bellavista. En 1939, le président León Cortés Castro acheta le terrain à la curie dans l'objectif de construire la maison présidentielle. Les travaux débutèrent cette même année selon les plans d'influence néo-coloniale de l'architecte José María Barrantes. La construction de l'édification en béton et avec une charpente en fer, accumula un sérieux retard en raison du manque de ciment et autres matériaux au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Le bâtiment a finalement été achevé en 1957 pour devenir le siège de l'Assemblée Législative au lieu de la maison présidentielle.

    Tél : 2243-2000 web: www.asamblea.go.cr

    3. Castillo Azul / Château Bleu

    Situé Avenue Centrale, Rue 17 (Avenida Central, Calle 17).

    Cette magnifique résidence, d'influence néoclassique, fut construite en 1908 par Máximo Fernández, avocat et personnalité politique. En 1914, l'état loua la demeure pour y installer la maison présidentielle sur la période comprise entre 1914 et 1923. Les présidents Alfredo González Flores, Federico Tinoco Granados, Francisco Aguilar Barquero et Julio Acosta García y habitèrent. En 1923, elle fut vendue au gouvernement des États-Unis pour héberger la Légation Nord-américaine. En 1954, le Dr. Carlos Manuel Gutiérrez Cañas en fit l'acquisition et en 1989 elle est passée aux mains de l'Assemblée Législative pour devenir le siège du Directoire Législatif.

    Le Château Bleu, construit en béton armé, se caractérise par ses finitions, son bon goût et la qualité des matériaux. Les plans et les spécifications techniques furent réalisés par la maison Hennebique de Paris, en France et les travaux dirigés par l'entrepreneur Alfredo Andreoli. Il existe deux versions sur l'origine du nom Château Bleu : la première indique que le drapeau du parti politique de Máximo Fernández était de cette couleur ; la deuxième se base sur le fait que la résidence possédait une coupole en verre au ton bleu, détruite en 1932 suite au soulèvement militaire connu comme “El Bellavistazo”.

    Tél : 2243-2545 Service des Relations Publiques. Web: www.asamblea.go.cr

    4. Museo Nacional de Costa Rica / Musée National du Costa Rica

    Situé Avenues Centrale et 2, Rues 15 et 17 (Avenidas Central y 2, Calles 15 y 17).

    En 1870, le naturaliste allemand Alexander Von Frantzius construisit sa résidence sur le site connu comme Buenavista pour la vue panoramique sur la ville de San José. En 1876, Mauro Fernández en fit l'acquisition. Elle fut désoccupée entre 1910 et 1914, date à laquelle elle fut achetée par le gouvernement d'Alfredo González Flores pour la convertir en caserne. Federico Tinoco fut chargé de continuer les travaux en 1917.

    Entre 1928 et 1932, elle termina d'être transformée en caserne militaire. La caserne Bellavista disparut comme institution avec l'abolition de l'armée par disposition constitutionnelle en 1949. Le bâtiment fut alors destiné à héberger le Musée National.

    Le musée expose une partie de ses collections dans deux salles, l'une consacrée à l'histoire précolombienne et l'autre à l'histoire du Costa Rica.

    Horaire : du mardi au dimanche de 8h30 à 16h30. Fermé le lundi.

    Tél : (506) 2257-1433 Web: www.museocostarica.go.cr

    5. Plaza de la Democracia / Place de la Démocratie

    Situé Avenues Centrale et 2, Rues 13bis et 15 (Avenidas Central y 2, Calles 13 bis y 15).

    Inaugurée le 7 novembre 1989 en présence des Présidents d'Amérique, pour commémorer le centenaire des événements politiques de 1889. À cette date, le peuple exigea de respecter l'élection de José Joaquín Rodríguez à la tête de l'État, raison pour laquelle on lui donna de nom de « Centenaire de la République ».

    La place a été conçue par l'architecte Edwin Villalta. L'une des raisons de sa construction était de donner une meilleure perspective de la façade ouest du Musée National. Le projet a engendré des polémiques car certaines résidences de valeur patrimoniale ont dû être démolies sur le site.

    6. Templo Metodista / Temple Méthodiste

    Situé Avenue Centrale, Rues 9 et 11 (Avenida Central, Calles 9 y 11).

    Le 26 avril 1917, la « Junta de Misiones de la Iglesia Metodista Episcopal » (le comité des missions de l'église méthodiste épiscopale), dont le siège est au Mexique, décida d'initier son œuvre missionnaire au Costa Rica. Pour ce faire, le révérend Miller s'est rendu dans notre pays et fit l'acquisition, en 1919, d'une propriété au pied de la « Cuesta de Moras » , appartenant au Club Catalan. Elle fit office de Temple Baptiste Le Rédempteur pendant un certain jusqu'à ce que la nouvelle église soit érigée en 1940, à base de briques avec un placage en ciment.

    Tél. 2236-2171

    7. Iglesia Nuestra Señora de la Soledad / Eglise Notre Dame de la Soledad

    L’Eglise de Notre Dame de la Soledad fut construite vers la moitié du XIX siècle, elle est devenue un noyau générateur de la population dans le sud-est de la ville. C’est une édification remarquable construite en pierre sous l’influence du style baroque et constitue un des rares immeubles représentatifs de la ville du XIX Siècle qui soit encore conservé.

    8. Statue du Dr Rafael Angel Caldéron Guardia

    (Place des Garanties Sociales) 1900-1970

    Docteur en Médecine, il fut régent et député du Congrès. Il fut élu Président de la République en 1940. Il a promu quelques importantes réformes sociales de son époque. Il provoqua un conflit armé à cause des élections frauduleuses, ce qui le maintint en exile pendant 14 ans. En 1974 il fut déclaré digne d’honneur de la Patrie.

    9. Collège Supérieur de Jeunes Filles (Colegio Superior de Señoritas)

    Le Collège Supérieur de Jeunes Filles fut fondé en 1888, il correspond aux premiers édifices de l’Etat, construit pour structurer un plan d’enseignement supérieur qui marqua le début de la préparation de la femme costaricienne, tâche menée avec succès jusqu’à nos jours. Durant ces années de travail il prépara les intellectuelles de grande valeur dans notre milieu, étant le centre d’enseignement modèle parmi les collèges des époques postérieures. C’est un édifice de grande valeur architectonique ; style qui marqua toute une époque de la construction costaricienne de la fin du XIX siècle. Sa façade est de l’ordre dorique, avec un ordre superposé corinthien exécuté en pierre, dont la façade est parfaitement balancée, aussi bien avec ses axes verticaux que les horizontaux, éléments classiques de la renaissance

    10. Iglesia Anglicana El Buen Pastor / Église Anglican Le Bon Pasteur

    Situé Avenue 4, Rues 3 et 5 (Avenida 4, calles 3 y 5).

    Au cours du XIXème siècle et au début du XXème, l'Angleterre exerça une très forte influence économique dans la région, devenant le principal créancier pour les pays d'Amérique Centrale. Par conséquent, de nombreux négociants anglais arrivèrent en Amérique Centrale et plusieurs chapellenies s'installèrent pour servir la vie spirituelle des entrepreneurs et diplomates. En 1867, l'Église du Christ s'installa au Guatemala au consulat britannique et son chapelain faisait encore partie du personnel diplomatique. Au Costa Rica, un traité entre le gouvernement et l'Angleterre a rendu possible la juridiction des chapellenies au Honduras, Guatemala et El Salvador pour qu'elles soient transférées de l'Église d'Angleterre à l'Église Épiscopale des États-Unis. Ainsi, en 1957, le District Missionnaire de l'Église Épiscopale d'Amérique Centrale fut créé avec les Églises du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua et du Costa Rica. David E. Richards fut le premier évêque. Aujourd'hui, l'Église est présente dans trois provinces : San José, Heredia et Limón, où se concentrent la plupart des églises.

    Tél : 2222-1560 - Courriel: buenpastor@episcopalcostarricense.org

    11. Plaza de la Cultura y Museos del Banco Central / Place de la Culture et Musées de la Banque Centrale

    Situés Avenues Centrale et 2, Rues 6 et 5 (Avenidas Central y 2, Calles 3 y 5).

    Le projet d'une Place de la Culture est apparu au cours de l'administration de Daniel Oduber Quirós. Son objectif était de créer un centre adapté pour les activités artistiques, littéraires et scientifiques. Les travaux ont démarré en 1976 avec la démolition des bâtiments annexes au Théâtre National. Les architectes Edgar Vargas, Jorge Bertheau, Jorge Borbón et l'ingénieur Samuel Rovinsky furent chargés de la conception et du suivi. Le complexe culturel fut inauguré le 26 février 1982, pendant l'administration de Rodrigo Carazo. La proposition originale a subi des modifications substantielles devenant une place avec trois niveaux souterrains, situés à une profondeur de 12 mètres. Les espaces principaux sont occupés par les Musées de l'Or Précolombien et Numismatique de la Banque Central, la bibliothèque, l'auditorium, les espaces ouverts pour les expositions temporaires et autres usages.

    Horaire : du lundi au dimanche de 9h15 à 17h. Entrée gratuite pour les nationaux et résidents le mercredi.

    Tél : (506) 2243-4202. Web: www.museosdelbancocentral.org

    12. Teatro Variedades / Théâtre Variedades (Variétés)

    Situé Rue 5, Avenues Centrale et 1 (Calle 5, Avenidas Central y 1).

    En 1890, l'entrepreneur de théâtre espagnol, Tomás García avec d'autres investisseurs décidèrent de construire le Théâtre des Variétés. Il fut inauguré en 1891 avec la représentation de l'Opérette « La Mascota » et en 1904, la Compagnie Greco commença à diffuser les premières projections cinématographiques dans le pays, objet d'émoi et d'admiration parmi les habitants de San José. En 1906, le ténor national Manuel (Melico) Salazar fit ses débuts dans cette salle avec l'opéra « Bohemios ». Vers 1913, le théâtre fut vendu à Nicolás Chavarría Mora, Alberto Echandi, José Zeledón et José Rafael Chacón, auteurs de la décoration de la façade actuelle. En 1920, Mario Urbini en fit l'acquisition pour en faire une salle de cinéma, exclusivement. Le « Cine Variedades » a eu l'honneur de projeter en 1930 le premier film tourné au Costa Rica, intitulé “El Retorno” (le retour), qui fait revivre une série de clichés des mœurs créoles. La façade du « Variedades » fut construite en briques. Son ornementation reflète un style éclectique, révélant notamment des colonnes couvertes de visages humains, couronnées de fleurs et de branches avec de grandes feuilles ; ainsi que deux figures féminines dévoilant leurs corps entiers avec une harpe au centre.

    Tél. 2222-6108

    13. Teatro Nacional / Théâtre National

    Situé Avenue 2, Rues 3 et 5 (Avenida 2, Calles 3 y 5).

    Construit entre 1890 et 1897 à l'aide de fonds publics. Les plans furent réalisés par les ingénieurs Luis Matamoros, Nicolás Chavarría et Guillermo Reitz; et les travaux dirigés par Antonio Varela. Édifié en briques, sur des soubassements en pierre, avec des revêtements en granite et en marbre, le théâtre est le fruit de l'idéal de l'oligarchie du café à la fin du XIXème siècle. L'extérieur révèle les allégories de la Danse, la Musique et la Gloire (aujourd'hui ce sont des répliques). Il renferme aussi des œuvres sculpturales des célèbres artistes italiens Pietro Bulgarelli, Adriático Froli et Pietro Capurro. À l'intérieur, on peut observer la somptueuse œuvre picturale des artistes Paolo Serra, Luigi Vignani, Roberto Fontana, José Villa et Tomás Povedano.

    Horaire : du lundi au samedi de 9h à 16h. Fermé le dimanche. Mardi: Théâtre à midi. Visites de 9h à 16h sauf à midi.

    Tél: (506) 2221-3756. Web: www.teatronacional.go.cr

    14. Statue du maître Juan Mora Fernández

    (Petite place du Théâtre National) 1748-1854

    Maître, juge et politicien de l’époque indépendantiste et premier Chef d’Etat 1824-1833. Fut déclaré digne d’honneur de la Patrie en 1848.

    15. Gran Hotel Costa Rica / Grand hôtel Costa Rica

    Situé Avenue 2, Rue 3 (Avenida 2, Calle 3).

    D'influence néoclassique, il fut construit entre 1928 et 1930, en brique et en ciment sous la direction de l'ingénieur Víctor Lorenz. Son premier propriétaire était le Docteur Luis Paulino Jiménez Ortiz. À l'origine, il comprenait quatre niveaux et une petite tour, plus tard un cinquième niveau y a été ajouté. Durant de nombreuses années, il fut l'hôtel le plus distingué de la ville de San José, pour preuve, les personnalités étrangères les plus notables séjournaient dans cet hôtel lors de leur visite dans le pays.

    16. Les Arcades

    Déclarées Monument Architectonique, le 22 avril 1975. Situé sur le flanc de l’hôtel Costa Rica et en face du Théâtre National, ce monument fut construit vers la fin du XIX siècle pour s’ajouter au paysage des édifices des alentours. A côté se trouve le Passage Dent, qui fut un centre commercial à cette époque.

    17. Antiguo Banco Anglo (Edificio de Las Academias) / Ancienne Banque Anglo (Édifice des Académies)

    Situé Avenue Centrale, Rues 1 et 3 (Avenida Central, Calles 1 y 3).

    Construit au cours de la première décennie du XXème siècle selon les plans architecturaux, d'influence néoclassique, de l'architecte Jaime Carranza. Le rez-de-chaussée met en évidence les pilastres doubles de style corinthien. Le premier étage possède des balcons avec des balustrades. À l'intérieur, le sol en marbre du vestibule de l'entrée a été conservé ainsi que les portes en bois façonné et les plafonds décorés en plâtre du couloir principal et des bureaux latéraux. L'intérieur du reste du bâtiment a été transformé. L'édifice fut l'un des premiers sièges de la banque, aujourd'hui disparue, Banco Anglo Costarricense. Il a aussi été occupé par différentes dépendances publiques comme le Ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Commerce. Il est aujourd'hui en train d'être aménagé pour être le siège de diverse académies costariciennes.

    Il héberge également l'un des bureaux d'information touristique de l'Institut Costaricien du Tourisme.

    Tél: 2010-7400. Web: www.patrimonio.go.cr

    18. Librería Lehmann

    Situé Avenue Centrale, Rues 1 et 3 (Avenida Central, Calles 1 y 3).

    En 1895, l'allemand Antonio Lehmann Merz émigra au Costa Rica et fonda la Librairie Catholique. En 1896, la Librairie Lehmann a vu le jour comme société avec Friedrich Sauter et Carlos Federspiel, qui se sont séparés plus tard pour établir leurs propres entreprises.

    Depuis le début du XXème siècle, cette librairie est devenue l'une des plus importantes du pays. Le bâtiment, construit en 1914, d'influence néoclassique, a été réalisé par l'architecte Gerardo Rovira. Érigé en briques avec une structure métallique, il présente sur sa façade principale huit colonnes plaquées de chapiteaux d'influence corinthienne et une couronne de fleurs agrémente l'ensemble entre chaque colonne comme élément décoratif. Ce bâtiment ainsi que les autres édifices importants de Knöhr et l'ancien ministère de l'économie, font partie d'un ensemble architectural d'importance permettant de remémorer le San José du début du XXème siècle.

    19. Edificio Knöhr / Édifice Knöhr

    Situé Avenue Centrale et Rue 1 (Avenida Central y Calle 1).

    Construit entre 1912 et 1914 comme « Almacén Juan Knórh e Hijos » (grand magasin). D'influence néoclassique, il est fait en béton armé et la structure de fer fut commandée à Humboldt Werkg à Cologne en Allemagne. L'entreprise Purdy Engineering Co.,(ingénieurs et architectes) se chargea d'ériger le bâtiment qui révèle un fronton courbé, des pilastres, des médaillons et des couronnes de fleurs. Aujourd'hui, il abrite divers commerces.

    20. Edificio Steinvorth / Édifice Steinvorth

    Situé Rue 1, Avenues Centrale et 1 (Calle 1, Avenida Central y 1).

    À la fin du XIXème siècle, l'allemand Otto Steinvorth émigra au Costa Rica et en 1907, il réussit à conclure la construction d'un imposant bâtiment commercial : Almacén Steinvorth (magasin Steinvorth), dédié à la vente d'articles très variés et l'un des plus grands magasins de ce type à San José durant la première moitié du XXème siècle. Dans les années 1940, le magasin ferma ses portes et au début des années 1960, Samuel Grinspan acheta la moitié du bâtiment et procéda à sa démolition.

    Actuellement, il ne reste qu'une section du bâtiment, fortement altérée en raison des usages non appropriés et des réaménagements agressifs qu'il a subis. Le concept architectural était dans la ligne du courant Art Nouveau français et réalisé par l'architecte Francisco Tenca. Deux niveaux ont été érigés en briques sur des soubassements de pierre et avec une structure métallique. Ses façades étaient décorées avec une profusion de motifs d'animaux (chameaux et dindes) et de plantes en bas-relief.

    21. Cathédrale Métropolitaine

    A la fin du XVIII siècle, l’ermite de San José de la Boca del Monte - ainsi s’appelait la capitale - fut transporté au lieu où se trouve la Cathédrale. Faite originalement en adobe et au toit de chaume, elle est devenue ensuite une église en pierre avec des colonnes salomoniques. Après avoir souffert des endommagements avec des tremblements de terre, elle fut remodelée et devenue la Cathédrale Métropolitaine d’aujourd’hui, avec ses extensions au nord où se trouve la chapelle El Sagrario et la Curie Métropolitaine au côté sud.

    Tels.: (506) 2258-1015 / 2221-3820 • Fax: (506) 2221-2427

    22. Jean Paul II

    Construction en Marbre de Carrara (Italie), sculpture faite par Jorge Jiménez Deredia. L’auteur tente de mettre en évidence l’aspect humain et la proche relation qu’a eu le Pape Jean Paul II avec les gens. Il fut placée sur le côté nord de la Cathédrale Métropolitaine le 30 septembre 2006.

    23. Parc Central

    En 1868, avec pour motif l’inauguration des aqueducs de San José de cette période, une fontaine couverte par des grilles importée d’Angleterre fut installé sur la place principale de San José. En 1885, la place devient le Parc Central, et a été réaménagé pour améliorer le paysage urbain de la capitale. Le parc est au cœur de la ville, là où les rues du pays convergent obligatoirement et transportent des milliers de personnes chaque jour pour qu’elles puissent se déplacer vers leurs sites d’activité quotidienne.

    24. Le Balayeur

    C’est une sculpture d’Edgar Zúñiga qui fut installée dans le Parc Central en 2003. Il rend honneur aux travailleurs de la Municipalité de San José que nous voyons jour à jour nettoyer les parcs et les rues de la capitale.

    25. Théâtre Populaire Melico Salazar

    Sa construction se termina en 1928, à partir du plan de José Fabio Garnier. Il s’appelait initialement Théâtre Raventós pour faire honneur à son propriétaire qui offrait des spectacles du type cinématographique. Dans la décennie des années 80 et pour rendre hommage a Manuel “Melico”Salazar, un des plus grands représentants de l’opéra costaricien, le nom fut changé ainsi que le type de spectacle, pour faire place aussi à des formes artistiques d’un ton plus populaire.

    Théâtre: Visite guidée sur rendez-vous seulement

    Programme: Voir l’affiche

    Tels.: (506) 2221-4952 / 2233-5424

    26. La Casona

    Situé Rue Centrale, Avenues Centrale et 1 (Calle Central, Avenidas Central y 1).

    Réalisée par le sculpteur Edgar Zúñiga, elle fut posée dans le parc central en 2003. Elle fait honneur aux travailleurs de la Municipalité de San José que nous voyons tous les jours nettoyer les parcs et les rues de la ville. Au milieu du XIXème siècle, le colombien Miguel Macaya Artuz s'installa au Costa Rica et y établit en 1877 la « Ferretería Macaya », la quincaillerie la plus ancienne du pays. Au début, différents locaux ont abrité ce commerce et en 1908, il fut déplacé dans un vaste bâtiment, récemment inauguré à cet effet. Cette quincaillerie devint le prototype des établissements commerciaux qui consistaient, à partir du XIXème siècle, à tenter de réunir le plus de clients dans des installations confortables, pour qu'ils achètent des articles dans des rayons classifiés. Ce commerce ferma ses portes en 1965 et dix ans plus tard, il fut loué à Ricardo Baltodano Chamberlain pour en faire un marché d'artisanat appelé « La Casona ». Le bâtiment s'inscrit dans le cadre de l'influence néoclassique, d'après un concept élaboré par l'architecte Jaime Carranza. Il fut construit en briques sur des soubassements en pierre avec une structure en acier importée de Belgique. Les sols du rez-de-chaussée sont en pierre taillée, semblables aux anciens trottoirs de la capitale.

    Horaire: du lundi au samedi de 9h30 à 18h30

    27. Antigua Residencia de Ángel Miguel Velásquez / Ancienne résidence de Ángel Miguel Velásquez

    Situé Rue Centrale, Avenues 1 et 3 (Calle Central, Avenidas 1 y 3)

    Le bâtiment fut construit en 1897, pour servir de résidence et de commerce à Angel Miguel Velásquez. Depuis la partie supérieure, au premier étage, on peut apprécier une précieuse décoration composée d'une mosaïque avec des motifs de fleurs d'influence pompéienne et un balcon avec des travaux de forgeage comportant des réminiscences d'Art Nouveau. La conception du bâtiment est l’œuvre de l'architecte Francisco Tenca. Le rez-de-chaussée a abrité « El Iris », l'un des bazars les plus exclusifs de la première moitié du XXème siècle. Le bâtiment appartient à Iza Colombari. Il ne reste que la façade de l'ancien bâtiment puisque l'intérieur a subi un réaménagement total.

    28. Iglesia Nuestra Señora Del Carmen / Église Notre Dame du Carmen

    Situé Avenue 3, Rue Centrale (Avenida 3, Calle Central).

    En 1830, les sœurs Jerónima et María Concepción Quirós y Castro, fidèles dévotes de la Vierge du Carmen, firent don d'un terrain pour construire l'église. En 1845, un ermitage en adobe fut érigé et en 1874, l'actuel temple, construit en pierre et en briques, fut achevé et béni, D'influence néoclassique, il a subi diverses rénovations au cours du temps sur sa façade principale. Son intérieur renferme l'image de « Dulce Nombre de Jesús », l'une des plus anciennes du pays qui se trouve encore dans l'église et qui possède une grande valeur historique religieuse. Cette dévotion vient de 1856, quand l'image fut associée à un miracle qui permit de mettre fin à la peste du choléra.

    Tél. 2222-1435

    29. Banco de Costa Rica (Antiguo Almacén Luis Ollé) / Banque du Costa Rica (Ancien Magasin Luis Ollé)

    Situé Avenue 3, Rue Centrale (Avenida 3, Calle Central).

    Le bâtiment fut construit au début du XXème siècle, en briques et possédait une coupole en ciment. L'architecte Daniel Domínguez Párraga réalisa la conception architecturale d'après une tendance néoclassique, à usage commercial

    Le bâtiment a abrité la quincaillerie « Ferretería Espriella y Compañía », le grand magasin « Almacén Luis Ollé » et la banque « Banco BIESA ». Bien que ses façades sont restées quasiment inaltérables, son intérieur fut fortement transformé et sa coupole s'est effondrée par accident et reconstruite en métal des années plus tard.

    30. Edificio Herdocia / Édifice Herdocia

    Situé Avenue 3, Rue 2 (Avenida 3, Calle 2).

    Au milieu du XIXème siècle, la propriété appartenait à Jesús Castro et Ana de Alvarado. En 1866, leur fille, Toribia Castro, la vendit à Pedro Quirós Jiménez puis la propriété passa aux mains de divers propriétaires : José María Acosta Rojas, Jaime GüelI Ferrer, Julia Alvarez Cañas. En 1934, Carmen Herdocia Rojas en fit l'acquisition et demanda, en 1945, à l'architecte Luis Llach, de construire un bâtiment en béton armé et en briques. Le bâtiment présente un style qui dénote la transition du néoclassicisme au modernisme, avec également des éléments baroques sur les fenêtres. Le bâtiment a toujours eu vocation à abriter des commerces et des bureaux. Une des particularités de sa conception réside dans les pergolas en béton de la terrasse et la grande tour centrale. Il fut déclaré patrimoine historique architectural le 23 février 2000.

    31. Edifice de la Poste du Costa Rica (Correos de Costa Rica)

    Fait en béton armé, du style éclectique, avec une forte marque de l’influence française, l’édifice de la Poste (Courier) et des Télégraphes fut construit entre les années 1914 et 1917, d’après le design de l’architecte Luis Llach. Il s’agit d’une œuvre monumentale et élégante, parée de tours carrées et son entrée principale aux flancs en coupoles. Actuellement, à part des bureaux postals, il héberge un Musée Philatélique qui permet l’enseignement aux touristes de l’histoire et l’évolution de service postal costaricien.

    Attention au public: Lundi à vendredi, de 7:30 à 18:00

    Samedis de 6.30 à 12:00

    Tel.: (506) 2223-1969

    32. Museo Filatélico y de Correos de Costa Rica / Musée Philatélique et de la Poste du Costa Rica

    Situé Rue 2, Avenues 1 et 3 (calle 2, Avenida 1 y 3).

    Le musée philatélique fut créé pour divulguer et exposer les biens patrimoniaux de la Poste, en mettant en valeur la trajectoire des divers systèmes de communication ainsi que l'histoire philatélique nationale et internationale. C'est un lieu hautement visité par un grand public étranger et national, notamment par des groupes d'élèves de tous les niveaux scolaires.

    Visites : des activités de projection sont réalisées telles que l'échange philatélique, les modèles et expositions philatéliques, les cours et conseils en philatélie ainsi que le soutien éducatif.

    Tél.: (506) 2223-9766 Postes 219-213

    Horaire: du lundi au vendredi de 8h à 17h. Web: www.correos.go.cr

    33. Monument de Juan Rafael Mora Porras

    (En face de la Poste) 1814-1860

    Producteur de café, Président de la République 1849-1859, lors de l’indépendance reconnue par l’Espagne. Il dirigea la lutte contre les Flibustiers dans la Campagne Nationale de 1856-57. En 1858 il a obtenu l’établissement de la limite frontalière du Nicaragua. Digne d’Honneur de la Patrie en 1850.

    Le monument représente sur les côtés: au Nord, le travail des cultivateurs et au sud la campagne de 1856. Il y a deux autres représentations: à l’Est, une femme qui symbolise la science et à l’Ouest un homme qui représente la liberté.

    34. La Chola

    C’est un travail fait en bronze par l’artiste Manuel Vargas, qui fait partie d’un projet appelé “l’Art dans l’Espace Publique promu par la Municipalité de San José depuis l’an 2003. “La Chola” fut placée en 2004.

    35. Monument aux présents

    Travail réalisé par le sculpteur Fernando Calvo, qui pointe à chercher l’homme de notre terre, le constructeur de ce pays, l’infatigable travailleur, qui toujours sera présent, le paysan de la Vallée Centrale. Il reçut le prix “Aquileo Echeverria” présenté par le Ministre de la Culture de la Jeunesse et du Sport en 1992.

    34. Marché Central

    Depuis la transformation de la Place Principale en Parc Central, un endroit a été choisi pour établir le marché de San José connu sous le nom de la “Place Nouvelle” (Plaza Nueva). Cet immeuble a souffert beaucoup de transformations, mais il n’a pas perdu son sens le plus important: celui d’être le creuset des cultures de la société costaricienne et la représentation quotidienne du patrimoine culturel, qui jour après jour se construit de la combinaison du traditionnel et du moderne.

    Horaire: 8:00 à 17:00 du lundi au samedi.

    Tel.: (506) 2295-6104

    La division territoriale de la ville de San José fut établie en 1848, au cours de l'administration de José María Castro Madriz, et donna naissance à l'actuel district El Carmen. En 1845, la construction d'un ermitage consacré à la vierge El Carmen, a fortement favorisé le peuplement du site. Dans les années 1870, d'autres pôles de développement, outre l'église, se consolidèrent dans le secteur nord-est de la ville de San José, parmi lesquels la Gare de chemin de fer vers l'Atlantique et une série d'industries de différentes natures (fabricant de briques, usine de transformation du café, moulins et fabriques de liqueurs).

    La croissance urbanistique du district El Carmen connut son majeur développement après les années 1890, quand plusieurs secteurs bien installés de l'élite de San José décidèrent d'élire domicile dans cette nouvelle zone d'expansion urbaine qui réunissait les caractéristiques d'un site quasiment exclusif pour la bourgeoisie. Le processus d'urbanisation n'a pas seulement éliminé des exploitations agricoles et des cultures, il obligea aussi à fermer de manière progressive de nombreuses industries qui s'étaient établies auparavant dans la zone.

    Les trois quartiers qui virent le jour étaient : le quartier Amón à partir de 1892, le quartier Aranjuez en 1894 et le quartier Otoya, plus tard en 1906. De pair avec la consolidation résidentielle du district, le gouvernement décida de construire dans le secteur une série de bâtiments pour diverses institutions et d'anciens espaces ouverts et places furent transformés en parcs : Morazán (1887), Nacional (1895), España (1920) et Simón Bolívar (1921); ce dernier est devenu ensuite un zoo (1924). Tous ces changements contribuèrent à élever le coût de la terre et valurent au district statut et catégorie.

  • Barrio Amón / Quarter Amón
    Barrio Amón / Quarter Amón

    1. Musée Rafael Angel Calderón

    Il est chargé de préserver, de récupérer et de diffuser l’héritage de la réforme sociale de la période 1940-1944 pour le digne d’honneur de la Patrie Dr. Calderón Guardia. Il dispose de quatre salles historiques que recréent la vie et le travail de l’ex président, et une galerie d’art d’expositions temporaires.

    Tels.: 2222-6392 / 2255-1218 www.mcjdcr.go.cr

    Horaire: Lundi à samedi de 9:00 à 17:00

    2. Iglesia de Santa Teresita / Église de Sainte Teresita

    Situé Rue 23, Avenue 9.

    En 1920, le gouvernement fit don du terrain pour construire l'église. Les travaux commencèrent en 1921 et furent achevés en 1940. L'église fut élevée au rang de paroisse en janvier 1941 par Monseigneur Víctor Manuel Sanabria Martínez. D'influence néoclassique, avec une structure métallique et construite en béton armé, sa conception finale est l’œuvre de l'architecte José María Barrantes Monge. L'artiste Luis Ferón élabora les quatre évangélistes situés sur la coupole interne. Le temple conserve les deux vitraux originaux de l'ancienne chapelle du Collège de Sion, rapportés de France.

    Tél. 2222-7131

    3. Antigua Aduana Principal / Ancienne Douane Principale

    Situé Rues 23 et 25, Avenues 7 et 9 (Calles 23 y 25, Avenidas 7 y 9).

    Construite entre 1889 et 1891, sous contrat avec Minor Keith, pour être utilisée comme entrepôt du terminal de la gare de l'Atlantique, avec une zone de plus de 4 000 mètres carrés. D'influence néoclassique, pour sa construction, des milliers de briques ont été utilisées ainsi que des sols en dalles de pierre taillée, une structure de toit en métal aux caractéristiques industrielles et une toiture en tôle de fer galvanisé. Les rosaces des façades se démarquent comme élément décoratif et luminaire. En 1931, le gouvernement établit un contrat avec Madame Adela Gargollo de Jiménez pour agrandir l'entrepôt en béton armé et construire la partie administrative. Vers 1976, le bâtiment a cessé de fonctionner comme douane de registre et fût pratiquement abandonné.

    Entre 1979 et 1990, l'idée de la transformer en centre des beaux-arts n'est restée qu'une tentative, un simple projet sans financement. De 1990 à 2003, elle fut occupée par une entreprise privée qui y organisa divers salons et expositions. Un nouveau projet prétend la transformer en centre culturel.

    4. Teatro de la Aduana / Théâtre de la Douane

    Situé Rue 25, Avenues 3 et 9 (Calle 25, Avenidas 3 y 9).

    À l'origine, le bâtiment servait d'entrepôt d'une douane existante à Carrillo, au bord de la rivière Sucio, dans le canton de Guácimo, province de Limón. À la fin des années 1890, il fut transféré et installé sur le côté est de l'Ancienne Douane Principale afin de l'utiliser d'abord comme entrepôt annexe à la douane puis comme « Casa del Cuño » (fabrique de poinçons) pour la frappe de pièces de monnaie jusqu'en 1949. Construit avec une structure en fer en forme d'arc, il était recouvert entièrement de tôle en fer galvanisé. Il fut rénové en 1987 et devint le Théâtre de la Douane, dépendant de la Compagnie Nationale du Théâtre du Ministère de la Culture.

    Tél. 2257-8305

    5. Antigua Estación del Ferrocarril al Atlántico / Ancienne Gare de chemin de fer à l'Atlantique

    Situé Avenue 3, Rues 17 et 19 (Avenida 3, Calles 17 y 19).

    À la fin du XIXème siècle, la Gare de l'Atlantique constituait l'une des plus grandes avancées du pays. D'influence victorienne, le bâtiment fut construit en 1908 selon les plans de l'architecte Jaime Carranza. La façade principale conserve un fronton de style baroque avec un couronnement floral et un macaron accompagné de figures mythologiques de Mercure et Venus. Sa toiture est en métal de type mansarde. À l'extrême est de ses jardins, se trouvent:

    6. Máquina de Vapor N°59 / La machine à vapeur N°59

    Importée d'Angleterre par la Northern Railway Company, elle est arrivée par bateau en 1939. Son achat faisait partie d'une livraison de sept machines. Cette locomotive fonctionna jusqu'en 1956, date à laquelle elle fut remplacée par d'autres plus modernes, alimentées au diesel.

    7. Monumento al General Tomás Guardia Gutiérrez / Monument consacré au Général Tomás Guardia Gutiérrez (1832-1882)

    Ce militaire fut président du Costa Rica durant les périodes 1870-1876 et 1877-1882. On lui doit notamment le début de la construction du chemin de fer de l'Atlantique, la promulgation de la Constitution de 1871 et l'abolition de la peine de mort en 1882. Le buste en bronze est une œuvre du sculpteur Miguel Ortuño Sobrado, inaugurée le 26 avril 1982.

    8. Parque Nacional / Parc National

    Situé Avenues 1 et 3, Rues 15 et 19 (Avenidas 1 y 3, Calles 15 y 19).

    En 1873, le gouvernement décida d'ouvrir un espace public aux environs de la gare de chemin de fer à l'Atlantique, engendrant l'expropriation des terrains nécessaires pour la formation de la Place de la Gare. Le site prit de l'ampleur en 1895 quand il fut choisi pour y installer le Monument National commémoratif de la Campaña Nacional (Campagne Nationale) de 1856-1857. Il est devenu, depuis cette date, le Parc National, et au fil du temps d'autres monuments sculpturaux y ont été installés.

    9. Monument National

    Il fut inauguré le 15 septembre 1895 pour commémorer les triomphes de Santa Rosa, de Rivas et de la rivière San Juan lors de la Campagne Nationale 1856-1857, contre les flibustiers. L'ensemble sculptural est une allégorie composée de cinq femmes représentant chaque nation centraméricaine (le Costa Rica, le plus élevé, arbore un drapeau et soutient le Nicaragua). L'homme en fuite représente William Walker et le soldat mort symbolise la défaite des envahisseurs et le triomphe de la souveraineté nationale. La sculpture en bronze, fondue à Paris en 1891, est l’œuvre du sculpteur Louis Carrier Belicuse.

    10. Monumento a José Martí (1853-1895) / Monument consacré à José Martí (1853-1895)

    Poète, écrivain, avocat et politique cubain. Il était considéré comme le leader le plus important de l'indépendance de Cuba. Il débarqua avec ses troupes à Playitas et succomba à une blessure mortelle lors de la bataille de Dos Ríos. En qualité d'écrivain, il fut l'un des précurseurs du Modernisme. Parmi ses productions, figurent notamment : Ismaelillo, Versos Libres, Versos Sencillos, Cartas a mi Madre et Amistad Funesta. Le monument, une effigie en bronze qui remonte à 1969, est l’œuvre du sculpteur Tony López. Il fut inauguré en 1953 à l'occasion du centenaire de la naissance de Martí.

    11. Monumento a Miguel Hidalgo y Costilla (1753-1811) / Monument consacré à Miguel Hidalgo y Costilla (1753-1811)

    Prêtre et patriote mexicain, considéré comme le père de l'indépendance de son pays. Il commença à s'engager dans la Révolution en 1810, avec le « Grito de Dolores » (Le Cri de Douleurs), à Guanajuato. Son armée était majoritairement composée d'indigènes et il lutta pour la rédemption de ce secteur social. Après avoir obtenu des triomphes résonnants, il fut trahi, emprisonné puis fusillé à Chihuahua. Le buste, l'un des plus important du pays, fut élaboré en bronze et posé sur un socle en marbre. L’œuvre fut réalisée par le sculpteur Juan Fernando Olaguibel (1965) et inaugurée en 1966, à l'occasion de la visite du Président du Mexique Gustavo Díaz Ordaz.

    12. Monumento a Andrés Bello (1781-1865) / Monument consacré à Andrés Bello (1781-1865)

    Écrivain, philologue, poète, jurisconsulte et politicien vénézuélien. Bello a réalisé d'importants travaux au Chili, en tant que Recteur de l'Université et rédacteur du Code Civil Chilien. Parmi ses publications, figurent notamment : la Grammaire Castillane (l'une des meilleures) et des poésies inspirées de sujets américains. Le buste en bronze apparaît signé par L. González G. (1938). Il fut posé en 1981 à l'occasion du bicentenaire de la naissance du poète, grâce à la donation du docteur Luis Herrera Campins, Président du Venezuela

    13. Biblioteca Nacional / Bibliothèque Nationale

    Situé Avenue 3, Rues 15 et 17 (Avenida 3, Calles 15 y 17).

    Le bâtiment, construit entre 1969-1971, présente une structure en ciment armé, un style fonctionnel et cinq niveaux. La conception est principalement attribuée à l'architecte Jorge Borbón Zellerde du Bureau de Planification Nationale. Il fut construit par l'entreprise CARREZ Ltda. Le bâtiment porte le nom de Miguel Obregón Lizano et fut fondé comme institution en 1888. La vague sismique qui affecta notre pays au début des années 1990, endommagea les structures du bâtiment qui dut être fermé pendant près de deux ans. Le rez-de-chaussée, sur le côté ouest, abrite la Galerie Nationale de l'Art Contemporain qui accueille des expositions temporaires programmées par le Musée d'Art Costaricien.

    Horaire : du lundi au vendredi de 8h à 16h

    Tél : 2221-2479

    14. Tribunal Supremo de Elecciones. / Tribunal Suprême d’Élections

    Situé Avenue 1, Rue 15 (Avenida 1, Calle 15).

    Au cours de l'administration de Daniel Oduber Quirós (1974-1978), une série de bâtiments furent démolis pour construire sur ce site la nouvelle maison présidentielle. Les travaux n'étaient pas encore achevés lorsque le gouvernement de Rodrigo Carazo Odio (1978-1982) décida de ne pas y donner suite. Le projet fut repris par le gouvernement de Rafael Ángel Calderón Fournier (1990-1994), pour utiliser le bâtiment comme siège du Tribunal Suprême d’Élections. Il fut inauguré en 1995, pendant le gouvernement de José María Figueres (1994-1998). Les plans d'origines du bâtiment étaient l’œuvre de l'architecte Jorge Bertheau et la conception finale, celle de l'architecte Percy Zamora.

    15. Antigua Segunda Comisaría /Ancien deuxième commissariat

    Situé Avenue 3, Rues 11 et 15 (Avenida 3, Calles 11 y 15)

    Construit à la fin des années 1920, en béton armé et en brique. Il possède des éléments de décoration d'influence néoclassique. La Union Motor Company l'utilisa pour la vente d'automobiles. Le bâtiment a été conçu sur trois niveaux : le rez-de-chaussée donne sur l'Avenue des Dames et servait de bureaux et de salle d'exposition ; le premier étage était destiné à l'entrepôt de pièces détachées et le deuxième étage qui donne sur l'Avenue 1, était utilisé comme atelier et garages. À partir des années 1950, ce bâtiment abrita le Deuxième Commissariat du Ministère de la Sécurité Publique.

    16. Museo de Arte y Diseño Contemporáneo / Musée d'Art et de Design Contemporain

    Situé Avenue 3, Rue 15 (Avenida 3, Calle 15).

    Ce musée, inauguré en 1994, se trouve au sein des installations de l'ancienne fabrique nationale de liqueurs. Il est consacré à l'exposition des dernières tendances de l'art moderne. La salle principale d'exposition occupe un ancien entrepôt de vieillissement de rhum, édifié entre 1853-1856 en « piedra pavas » (nom donné aux pierres provenant des carrières de Pavas), avec une épaisseur de près d'un mètre sur ses murs.

    Horaire : du lundi au samedi de 9h30 à 17h

    Tél. 2257-7202. Web: www.madc.ac.cr Courriel: info@madc.cr

    17. Centro Nacional de Cultura (CENAC) / Centre National de la Culture (CENAC)

    Antigua Fábrica Nacional de Licores / Ancienne fabrique nationale de liqueurs

    Situé Avenues 3 et 7, Rues 11 et 15 (Avenidas 3 y 7, Calles 11 y 15).

    La Fabrique d'Eau-de-vie fut créée comme monopole d'état, en faveur de la santé publique et au bénéfice du Trésor National. Les premiers bâtiments de l'ancienne fabrique furent construits entre 1853 et 1856 (administration Juan Rafael Mora Porras) en « piedra pavas » (nom donné aux pierres provenant des carrières de Pavas) avec des poutres et des traverses de pierre de kapok et des toits en tuiles. L'ensemble architectural actuel permet d'apprécier une diversité d'époques constructives ou une variété de matériaux parmi lesquels : la pierre taillée, la brique, le ciment armé, le bois, le parpaing et les structures métalliques. La Fabrique de Liqueurs se distingue aussi par le portail de l'entrée sud-ouest, en pierre taillée, qui fut installée en même temps que l'Horloge du Soleil en 1941. En 1981, la fabrique fut transférée à Grecia, Alajuela, ne laissant à San José que la section de mise en bouteille et les dépôts d'alcool. En 1992, le bâtiment fut remis au Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, qui débuta les travaux d'aménagements nécessaires pour y installer le Centre National de la Culture, inauguré en février 1994.

    Visites: du lundi au vendredi de 8h à 16h

    Théâtres : selon la programmation.

    Tél : 2255-3628.Web: www.mcj.go.cr

    18. Edificios de Apartamentos Interamericanos / Bâtiments d'Appartements Inter-américains

    Situé Avenue 7, Rue 15 (Avenida 7, Calle 15).

    Ce bâtiment fut construit en briques au début des années 1880. Il abritait la salle des machines de la première centrale électrique de San José, qui appartenait à Luis Batres et Manuel Dengo. En 1930, l'ingénieur Francisco Jiménez Ortiz en fit l'acquisition pour y installer un moulin à café et plus tard, une fabrique de verre et de porcelaine. Au début des années 1940, il l'a rénové et agrandi pour en faire des appartements, loués à l'origine à l'équipe d'ingénieurs qui dirigeait les travaux de construction de la Route Inter-américaine Sud. L'édifice présente quelques décorations sur ses façades et possède un patio central aménagé en espace vert. Il appartient aujourd'hui à Sociedad Caleiro S.A.

    19. Embajada de México / Ambassade du Mexique

    Située Avenue 7, Rues 11 et 15 (Avenida 7, Calles 11 y 15).

    En 1928, le gouvernement du Costa Rica fit don au Mexique du terrain pour la construction de la Légation Diplomatique de ce pays. Les travaux de construction, en parpaing, furent réalisés entre avril et novembre de cette même année par l'entreprise Compañía Constructora de Madame Adela Gargollo Vda. de Jiménez. La conception, de style néo-colonial, est l’œuvre de l'architecte José Francisco Salazar. Le bâtiment fut inauguré en décembre de la même année par le Président Cleto González Víquez et l'Ambassadeur Antonio Médiz Bolio. En avril 1948, il fut la scène d'un événement transcendantal dans l'histoire nationale : la signature de l'arrêt de la guerre pour mettre fin au conflit armé connu comme la « Révolution de 48 », par le biais du document « Pacte de l'Ambassade du Mexique », souscrit entre Benjamín Núñez, représentant José Figueres Ferrer et Manuel Mora Valverde.

    20. Edificio de Apartamentos Plaza España / Bâtiment d'Appartements Place d'Espagne

    Situé Avenue 7, Rue 11 (Avenida 7, Calle 11).

    L'édifice, d'influence néo-coloniale, fut conçu par le peintre et architecte renommé, Teodorico Quirós, et construit en béton armé entre 1939 et 1940 par son propriétaire, l'ingénieur Francisco Jiménez Ortiz. Cette élégante édification de trois niveaux possède des colonnes torses, des balcons et de grandes fenêtres avec des vitres concaves, importées d'Angleterre. Le bâtiment appartient à la Sociedad Mita de San José S.A.

    21. Casa Amarilla (Cancillería) / Maison Jaune (Chancellerie)

    Située Avenue 7, Rue 11 ( Avenida 7, Calle 11).

    En 1912, le philanthrope américain Andrew Carnagie fit don d'un montant de 100 000 dollars pour construire la Cour de Justice Centraméricaine à San José. La English Construction Company Limited fut chargée de la construction du bâtiment, en briques, achevée en 1913. La conception, inspirée de l'architecture espagnole, est l’œuvre de l'architecte Henry D. Witfield.

    En 1919, la Cour fut dissoute et le bâtiment est passé aux mains de l'état costaricien qui l'utilisa à différents moments comme Maison Présidentielle, Congrès National et Ministère des Relations Extérieures et du Culte. La « Maison Jaune » se distingue aussi par son linteau, chargé de décorations aux caractéristiques baroques. Le siège de la Chancellerie est connu sous le nom de « Maison Jaune » en raison de la couleur traditionnellement utilisée pour la peindre.

    Horaire : du lundi au vendredi de 8h à 16h

    Tél. 2223-7555 Web: www.rree.go.cr

    22. Monument à la famille

    Situé dans l’entrée principale de l’Institut National d’Assurances et crée par le sculpteur costaricien Francisco Zúñiga sous la demande du Président exécutif de l’Institution. Il représente une famille active, travailleuse et humble. Il fut inauguré en avril 1978.

    23. Musée du Jade

    Situé au rez-de-chaussée de l’Institut National d’Assurances. Le musée du Jade expose la plus grande collection de jade précolombien d’Amérique. Actuellement il dispose d’une distribution moderne des salles d’exposition, facilitant l’accès aux visiteurs nationaux et étrangers au riche patrimoine archéologique sur lequel ce musée veille, protège et expose. La collection inclut aussi des objets faits en céramique, en pierre, en os, en coquillage, en bois ainsi que d’autres matériaux, aussi bien dans l’exposition permanente que pour les expositions thématiques temporaires.

    24. Parque España / Parc Espagne

    Situé Avenues 3-7, Rues 9-11 (Ave 3- 7, calles 9-11)

    Cet espace public est apparu en 1862 comme une place au service des activités liées à la Fabrique de Liqueurs. L'endroit est devenu un lieu de repos pour les bouviers et les charrettes qui arrivaient de différentes parties de la Vallée Centrale, transportant les paquets de pains de canne à sucre qui servaient de matière première à la production d'alcool et de liqueurs. En outre, des cirques furent installés sur la place et les fêtes de fin d'année y avaient lieu avec des corridas de taureaux ; les matchs de football se déroulaient aussi sur la place et suite à l'ouverture de l’Édifice Métallique, les écoliers l'utilisaient pour les exercices de gymnastique. En 1914, la place devint le Parc de la Concorde et en 1920, elle fut baptisée Parc Espagne. Dans les années 1940, Mario González Feo, l'administrateur de la Fabrique de Liqueurs, effectua une série d'améliorations dans ce parc, telles que la construction d'une gloriette décorée de mosaïque et couverte de tuiles, ainsi que l'installation de bancs et de plantes. Sa dernière rénovation remonte à 1994, date à laquelle le monument de la Reine Isabelle La Catholique, a été transféré sur ce site. Dans le parc, se trouvent les monuments suivants:

    25. Monumento al Presbítero Cecilio Umaña / Monument consacré au Prêtre Cecilio Umaña (1794-1871)

    Ce prêtre prêta serment le 6 novembre 1824 devant les députés du premier Congrès Constitutif de l'État Libre du Costa Rica. Il occupa le poste de Chapelain de l'Armée du Costa Rica lors de la Campagne Nationale 1856-1857. À sa mort, il fit don de sa fortune pour des œuvres de bienfaisance, telles que : l'hôpital San Juan de Dios et la construction des lavoirs publics situés dans le quartier Amón. Le buste en bronze, inauguré en 1918, est l’œuvre du sculpteur Juan Ramón Bonilla.

    26. Monumento a Rafael Barroeta Baca / Monument consacré à Rafael Barroeta Baca (1813-1880)

    Né à Cartago et fils de Rafael Barroeta (membre du Premier Conseil Supérieur du Gouvernement en 1822), Barroeta Baca occupa plusieurs fonctions publiques : Conseiller d'État en 1870, Ministre durant le régime de Tomás Guardia et Président intérimaire en 1874. Il était considéré comme un bienfaiteur social. La sculpture en bronze est une réplique de celle qui existe au Cimetière Général. Œuvre de l'artiste Juan Ramón Bonilla, il fut inauguré en 1918.

    27. Monumento a Andrew Carnagie / Monument consacré à Andrew Carnagie (1835-1919)

    Philanthrope et industriel nord-américain, il légua son immense fortune pour instituer des fondations caritatives et de développement des recherches scientifiques. Il décida de financer la construction du bâtiment de la Cour de Justice Centraméricaine, à Cartago (détruite par le tremblement de terre de 1910). Face à cette situation, il aida à ériger de nouveau la Cour, mais cette fois dans la ville de San José (l'actuelle Maison Jaune). Le buste en bronze, inauguré en 1918, est l’œuvre de Juan Ramón Bonilla,

    28. Monumento a Tomás Soley Güel / Monument consacré à Tomás Soley Güel (1875-1943)

    Co-directeur du journal « El Imparcial » (l'Impartial), député du Congrès de 1920 à 1922 et Secrétaire d'État des Finances et du Commerce de 1923 à 1928. Il fut l'un des créateurs de l'Institut National d'Assurances. En 1974, à l'occasion du cinquantenaire du monopole des assurances, une effigie en bronze en son honneur, sculptée par Olger Villegas Cruz fut installée.

    29. Monumento a Juan Vázquez de Coronado / Monument consacré à Juan Vázquez de Coronado (1523-1565)

    Conquistador espagnol, Alcalde Mayor (poste de l'administration judiciaire durant l'Ancien Régime d'Espagne) du Honduras et de San Salvador et fondateur de la ville de Cartago. Il parcourut notre territoire et réussit à réconcilier de nombreuses tribus indigènes. Il fut nommé Adelantado (fonctionnaire de la Couronne de Castille qui avait un mandat judiciaire et gouvernemental sur une circonscription) et Gouverneur de la province du Costa Rica par le roi Philippe II et lors d'un voyage de retour en Espagne, il mourut noyé dans un naufrage. La statue en bronze de trois mètres de haut fut sculptée par l'espagnol José Antonio Márquez et donnée par l'Institut de la Culture Hispanique de Madrid. Elle fut inaugurée le 12 octobre 1977.

    30. Monumento a Isabel La Católica / Monument consacré à Isabelle La Catholique (1451-1504)

    Elle fut Reine de Castille et grâce à son mariage avec Fernando de Aragón, les deux principaux royaumes d'Espagne ont été unifiés et les maures expulsés de la Péninsule Ibérique. Elle lutta pour l'unité politique, juridique, territoriale, religieuse et linguistique d'Espagne. À partir de 1492, son soutien fut déterminant pour l'exploration de l'Amérique, entreprise initiée par Christophe Colomb. Le buste en bronze, fondu à Madrid, par I. A. González, fut sculpté par José Plañez.

    31. Escuelas Graduadas / Écoles Graduées (Édifice Métallique) (Edificio Metálico)

    Situé Avenue 5, Rue 9 (Avenida 5, Calle 9).

    En 1890, au cours de la brève administration de Carlos Durán Cartín, la construction d'un bâtiment métallique fut commandée à la Société de Forgeage d'Aiseau de Belgique, selon les plans, de tendance néoclassique, de l'architecte Charles Thirion. Son but était d'héberger des Écoles Graduées de filles et garçons de San José. Fin 1892, les pièces du bâtiment sont arrivées par bateau au Costa Rica et l'édifice fut inauguré en 1896. En 1917, la section féminine de l'école portait le nom de Julia Lang et celui de Buenaventura Corrales pour la section des garçons. L'ingénieur Henry Invernisio fut chargé de superviser le montage du bâtiment. Cette école est un exemple de l'architecture en métal qui prit de l'ampleur à partir de l'Exposition Universelle de Paris de 1889, durant laquelle la célèbre Tour Eiffel, conçue par l'ingénieur Gustave Eiffel, fut inaugurée.

    32. Parque Morazán / Parc Morazán

    Situé Avenue 3, Rues 5 et 9 (Avenida 3, Calles 5 y 9).

    Une partie de la zone qui comprend aujourd'hui le parc Morazán était auparavant un étang d'où était extraite la boue qui servait à fabriquer les adobes. En 1878, le processus d'assèchement de ces terrains fut initié, pour en faire un espace ouvert portant le nom de Place de la Lagune. La disposition du décret du 15 septembre 1887, permit la construction d'un parc, baptisé Général Francisco Morazán. L'ingénieur Juan de Yongh fut chargé du projet, inauguré en 1890. Au fil du temps, de nombreuses transformations ont été réalisées dans le parc, parmi lesquelles l'installation d'un petit parc japonais (dans les années 1950). L'aménagement actuel du parc date de 1991. L'idée était de recréer l'atmosphère du début du XXème siècle. Le parc Morazán abrite les sculptures suivantes:

    33. Monumento al Maestro Marcelino García Flamenco / Monument consacré au Maître Marcelino García Flamenco (1888-1919)

    Né à San Esteban, Département de San Vicente au Salvador, il s'installa au Costa Rica en 1915 où il fut remarqué pour son travail d'enseignement comme maître d'école. Face aux abus de la dictature de Federico Tinoco, il prit les armes et partit au combat aux côtés des révolutionnaires. Il fut emprisonné et fusillé le 19 juillet 1919, près de La Cruz, Guanacaste. Un bassin en pierre, baptisé « Fontaine du Marcheur » fut installé à sa mémoire en 1926. L’œuvre, réalisée par le sculpteur Juan Ramón Bonilla, possède sur la partie supérieure un demi relief en bronze.

    34. Monumento a Simón Bolívar / Monument consacré à Simón Bolívar (1783-1830)

    Général, homme d'État vénézuélien, proclamé libérateur et héros sud-américain. À partir de 1813, la Révolution Indépendantiste commença à prendre forme, elle fut longue et sanglante. Une fois l'émancipation de Grande Colombie (Venezuela, Colombie et Équateur) consolidée, il dirigea l'insurrection du Pérou. Excellent orateur et écrivain, il plaida pour l'unité latino-américaine. Sa magnifique plume donna naissance à la Lettre de la Jamaïque, dans laquelle il exprima son idéologie politique. Parmi ses autres écrits, figure l'essai Mi Delirio el Chimborazo. La sculpture en bronze, inaugurée en 1921, est attribuée à l'artiste Tennerani. D'autres répliques de ce monument se trouvent à Caracas, Venezuela; Bogota, Colombie et Hambourg, Allemagne.

    35. Monumento a Bernardo O’Híggins / Monument consacré à Bernardo O’Híggins (1776-1842)

    Général et homme d'État chilien. Il lutta contre les troupes royales espagnoles et suite à la défaite de Rancagua, il partit pour l'Argentine où il collabora avec le Général San Martín dans l'organisation de l'armée libératrice. Avec la victoire militaire de Maipú, l'indépendance du Chili s'est consolidée. Le buste en bronze, inauguré en1983, est l’œuvre du sculpteur Luis Umaña Ruiz.

    36. Monumento a Mauro Fernández Acuña / Monument consacré à Mauro Fernández Acuña (1843-1905)

    Intellectuel et politicien costaricien, il devint avocat diplômé en 1869. Il fut juge assesseur et procureur de la Cour Suprême de Justice et professeur d'université en Droit à l'Université de Santo Tomás. Il occupa également le poste de Secrétaire de l'État au Ministère des finances, du commerce et de l'instruction publique durant le gouvernement de Bernardo Soto. C'est en occupant cette importante fonction, qu'il mena une réforme éducative transcendantale (1884) qui impliqua un changement profond dans l'enseignement primaire et secondaire. Le buste en bronze est l’œuvre du sculpteur Juan Portuguez Fucigna. Il fut fondu dans les ateliers du chemin de fer à l'Atlantique et inauguré le 19 décembre 1943.

    37. Monumento a Julio Acosta García / Monument consacré à Julio Acosta García (1872-1954)

    Il occupa divers postes politiques et plus tard, il dirigea le mouvement révolutionnaire, appelé Sapoá (1919), contre la dictature des frères Tinoco. Élu Président de la République du Costa Rica(1920-1924). Au cours de sa gestion du gouvernement, il créa le Bureau de Contrôle, aujourd'hui la Cour des Comptes de la république et dut faire face au conflit frontalier avec le Panama qui donna lieu à la Guerre de Coto. Il fut décoré de la Légion d'Honneur de la Patrie. La sculpture en bronze, inaugurée en 1963, est l’œuvre de l'artiste italien Leoni Tommasi.

    38. Monumento a Francisco Morazán / Monument consacré à Francisco Morazán (1792-1842)

    Patriote et homme d'État, né au Honduras. La plus illustre figure de l'idéal fédéraliste centraméricain de la première moitié du XIXème siècle. Il lutta pour l'union des pays qui composaient l'ancienne Fédération Centraméricaine, ayant à faire face au harcèlement et aux ambitions des chefs militaires locaux. En 1842, il arriva au Costa Rica et contribua au renversement de Braulio Carrillo mais son gouvernement ne réussit pas à se consolider et peu de temps après, le 15 septembre 1842, il fut fusillé dans le parc central de San José. En 1887, le gouvernement décida de créer le parc Morazán, à proximité de la Fabrique des Liqueurs et en 1993, il installa une effigie en bronze, en son honneur, sculptée par Fernando Calvo.

    39. Monumento a Domingo Faustino Sarmiento / Monument consacré à Domingo Faustino Sarmiento (1811-1888)

    Politicien, écrivain et pédagogue argentin. Il exerça le journalisme pendant un temps au quotidien El Mercurio de Chile. En 1868, il remplaça Bartolomé Mitre à la Présidence de République d'Argentine. Parmi ses écrits, figurent : Viajes (Voyages), Recuerdos de Provincia (Souvenirs de Province), Mi Defensa (Ma Défense), Campaña en el Ejército Grande (Campagne dans la Grande Armée), Conflicto y Armonía de las Razas en América (Conflits et Harmonie des Races en Amérique). Le buste en bronze, sculpté par l'argentin Luigi Perlotti, fut posé dans les années 1950.

    40. Templo de la Música / Temple de la Musique

    En 1920, la Commission des Festivités de fin d'année décida de construire un kiosque en béton armé dans le parc Morazán. L'architecte José Francisco (Chisco) Salazar fut chargé de le concevoir et seulement trois semaines lui ont été accordées pour sa construction ce qui l'obligea à travailler 18 heures par jour. Le style du kiosque est inspiré du Temple de l'Amour et de la Musique de Versailles, France (d'où son nom). Il fut inauguré le 25 décembre de cette même année à l'occasion des fêtes civiques de San José. Ce monument du patrimoine est le site par excellence pour les concerts et les défilés militaires en raison de sa qualité acoustique.

    41. Residencia Las Acacias / Résidence Les Acacias

    Située Avenue 3, Rue 9 (Avenida 3, Calle 9).

    Cette demeure, d'influence victorienne, fut construite dans la première décennie du XXème siècle. Les matériaux utilisés pour sa construction étaient la pierre, la brique et les bois fins. La toiture, de type mansarde, possède trois lucarnes et est couronnée d'une crête ajourée et d'autres éléments décoratifs. La façade principale se démarque par son beau vitrail situé sur un large oriel similaire à ceux utilisés à San Francisco, Californie. La résidence appartient à Salvador Gurdián Morales.

    43. Antigua Residencia de Cecil Vernor Lindo / Ancienne Résidence de Cecil Vernor Lindo (Bar Key Largo)

    Située Avenue 3, Rue 7 (Avenida 3, Calle 7).

    Cette demeure fut construite à la fin du XIXème siècle, par la famille Herrán, beaux-parents de l'ex-président Cleto González Víquez. Dans les années 1920, Cecil Vernor Lindo, commerçant fortuné, en fit l'acquisition. Il fut aussi un haut fonctionnaire de l'United Fruit Company. Des années plus tard, le bâtiment servit de siège au Conservatoire de Musique de l'Université du Costa Rica. Et au milieu des années 1970, le bar Key Largo s'y installa. Le bâtiment s'inscrit dans le courant du style victorien. Le rez-de-chaussée est en briques et le premier étage en torchis français (grillage recouvert de ciment). Il appartient à Maximiliano Gurdián.

    44. Edificio de la Familia Anderson / Édifice de la Famille Anderson

    Situé Rue 5, Avenue Centrale et 1 (Calle 5, Avenidas Central y 1).

    Construit au début du XXème siècle, en briques sur un soubassement en pierre avec des murs intérieurs de torchis français (maillage recouvert de ciment), il conserve aujourd'hui essentiellement la façade et abrite le restaurant Rosti Pollos.

    C'est un bâtiment d'influence néoclassique, avec un étage, caractéristique des bâtiments commerciaux de l'époque. Il appartient à la famille Anderson Sáenz. Sa valeur patrimoine s'agrémente avec le théâtre Variedades (Variétés).

    45. Edificio Maroy S.A. / Édifice Maroy S.A.

    Situé Avenue 1 et Rue 5 (Avenida 1 y Calle 5).

    Le bâtiment de trois niveaux fut construit en 1923 en béton armé selon les plans de l'architecte Gerardo Rovira. Son propriétaire était l'avocat et entrepreneur Manuel Francisco Jiménez Ortiz. Au fil du temps, il a été utilisé comme résidence, commerce et bureaux. Dans les années 1940, il fut loué à la Compañía del Ferrocarril de Costa Rica (chemins de fer). Il est représentatif du courant néoclassique. Parmi ses éléments, figurent notamment : une coupole comme couronnement du vestibule, les balcons avec des travaux de forgeage, des colonnes adossées avec des motifs de fleurs et des mansardes et des écrans ressortent sur la toiture.

    46. Antigua Residencia de la Familia Jiménez de la Guardia / Ancienne Résidence de la famille Jiménez de la Guardia

    Située Rue 5, Avenues 1 et 3 (Calle 5, Avenidas 1 y 3).

    Cette résidence seigneuriale fut construite en système mixte au début du XXème siècle. Elle s'inscrit dans le mouvement moderniste de l'Art Nouveau, selon les plans de l'architecte Francisco Tenca. Sur la façade principale, on peut apprécier divers motifs décoratifs propres à ce style, parmi lesquels : un demi-relief qui récrée Adam et Ève au Paradis, des visages féminins, des corbeaux et des corniches décorés à profusion avec éléments végétaux stylisés.

    47. Casa de la Alianza Francesa / Maison de l'Alliance Française

    Située Avenue 5, Rue 7 ( Avenida 5, Calle 7).

    En 1893, Amán Fasileau Duplantier vendit à Manuel Sandoval Jiménez, un commerçant d'Alajuela, le terrain pour la construction de la maison. Deux ans plus tard, Sandoval érigea sa résidence d'un étage, en briques et bois précieux et avec une structure métallique importée de Belgique. C'était l'une des premières maisons édifiées dans le quartier Amón. En 1965, elle est devenue le siège de l'Alliance Franco-costaricienne.

    Téléphone : 2222-2283. Web: www.afsj.net

    48. Antigua Residencia de Ofelia María Coto Cubero. / Ancienne Résidence d'Ofelia María Coto Cubero

    Située Avenue 9, Rue 5 (Avenida 9, Calle 5).

    Cette maison fut construite en 1924 par Aniceto Esquivel Carranza. Dans sa construction, des clins en pin des marais furent utilisés pour le bardage. Ses caractéristiques de construction, sa typologie et son volume en font un bel exemple des grandes résidences de la zone. Elle possède un socle en briques, une distribution symétrique et de grandes fenêtres à guillotine avec des motifs rhomboïdaux de décoration.

    49. Antigua Residencia Mariano Álvarez Melgar / Ancienne Résidence Mariano Álvarez Melgar

    Située Avenue 9, Rue 3 bis (Avenida 9, Calle 3 bis)

    Construite en 1910 en briques, elle fut la résidence de Mariano Álvarez Melgar qui exerça la fonction de Consul d'Espagne au Costa Rica. Le bâtiment présente sur sa façade une décoration mudéjar (arabe), avec une profusion de décorations sur les corbeaux, les corniches et les cadres de portes et fenêtres. L'accès principal est pourvu d'un corridor avec des arcs en fer forgé, soutenus par de petites colonnes assorties et couronnées de panneaux en bois en treillis.

    50. Antigua Residencia de Alejo Aguilar / Ancienne Résidence de Alejo Aguilar

    Située Avenue 9, Rue 3 (Avenida 9, Calle 3).

    Cette résidence monumentale fut construite dans les années 1920 comme résidence d'Alejo Aguilar. Éclectique, architecturalement parlant, elle combine des éléments néo-coloniaux sur la grande tour, des arcs de plein cintre et une toiture en tuiles, avec des composants classiques sur les fenêtres, les corbeaux travaillés avec des bois précieux, les balustrades et le bossage sur les sommets de ses façades.

    51. Antigua Residencia de Joaquín Tinoco Granados / Ancienne Résidence de Joaquín Tinoco Granados

    Située Avenue 9, Rue 3 (Avenida 9, Calle 3).

    La maison fut construite en briques à la fin du XIXème siècle. Elle fut habitée par le Général Joaquín Tinoco, frère du dictateur Federico Tinoco, jusqu'à sa mort. Le bâtiment est d'influence victorienne et présente une façade symétrique, un corridor avec une balustrade en bois, des oriels et un jardin à l'entrée. Sur la toiture, le pignon, finement travaillé en bois ajouré, saillit avec des détails en filigrane. Joaquín Tinoco, comme intégrant d'un gouvernement de facto, se généra beaucoup d'ennemis.

    52. Boureaux de FODESAF

    Situé Avenue 11, Rue 3 (Avenida 11, Calle 3).

    Le bâtiment fut construit en 1910, en briques, comme résidence de Cipriano Herrero del Peral, commerçant et propriétaire du magasin « La Fama » (la célébrité). D'influence néoclassique, il fut conçu par l'architecte Jaime Carranza Aguilar. Construit sur deux niveaux avec de spacieux corridors pourvus de balustres et de colonnes assorties. Avec le temps, la demeure est passée aux mains des familles Rohrmoser et Lahmann pour finalement occuper une fonction commerciale comme le Restaurant, club Le Chambort et le Hotel Britania. Actuellement, ce sont les boureaux de FODESAF (Fondo de Desarrollo Social y Asignaciones Familiares).

    53. Antigua Residencia de Luis Ollé / Ancienne Résidence de Luis Ollé

    Située Avenue 11, Rue 3 (Avenida 11, Calle 3).

    La demeure fut construite en 1923 par le riche commerçant Luis Ollé, fondateur d'un magasin du même nom. De style néoclassique, sa distribution est symétrique. Parmi les éléments architecturaux, saillissent : le bossage sur ses façades, le portique d'entrée pourvu de colonnes doriques, un double escalier pour l'accès principal pourvu d'une balustrade et le jardin.

    54. Castillo del Moro / Château du Maure

    Situé Avenue 13, Rue 3 (Avenida 13, Calle 3).

    Ce bâtiment est le plus énigmatique et unique en son genre dans le Quartier Amón. Il fut construit au milieu des années 1920 pour en faire la résidence du commerçant espagnol Anastasio Herrero del Peral. Sa conception architecturale maure est l’œuvre de l'architecte Gerardo Rovira. Il présente une grande profusion de détails de construction et de décoration, notamment : la grande tour et la coupole recouvertes de petites plaques d'alliage en cuivre, plusieurs terrasses de différents niveaux pourvues de remparts, les fenêtres de type ogival avec des vitres de couleurs, un patio interne avec une fontaine, des murailles externes et de nombreux éléments décoratifs tant sur les pans de toiture que sur les murs et les plafonds intérieurs. Au milieu du XXème siècle, l'Archevêque Carlos Humberto Rodríguez en fit l'acquisition et l'habita pendant de nombreuses années. Aujourd'hui, le bâtiment abrite un restaurant.

    55. Musée des Enfants

    Centre Costaricien de la Science et de la Culture: “Fondation ayúdenos para ayudar”(aidez-nous à aider). Le visiteur trouvera un bâtiment à l’architecture impressionnante du début du XX siècle, qui fonctionnait auparavant comme Centre Pénitencier. Il fut inauguré en 1994, et est populairement connu comme le Musée des Enfants. C'est le premier musée interactif de l’Amérique Centrale. Les thèmes qui sont exposés sont relatifs à la science, l’histoire, la technologie et les arts. Il est possible de visiter la Galerie Nationale de l’Art qui se trouve à côté du Musée, ainsi que le Complexe Juvénile de la Connaissance, et de profiter aussi d’une variété d’activités qui sont présentées dans l’Auditorium National.

    www.museocr.com

    Horaire: Période scolaire: Mardi à vendredi de 8:00 à 16:30

    Samedi et dimanche 9:30 à 17:00

    Tel.: (506) 2258-4929 • Fax: 2223-3470

  • Paseo Colón et La Sabana
    Paseo Colón et La Sabana

    L'urbanisation de la zone du Paseo Colón débuta vers les années 1940, avec la transformation des anciennes plantations de café en zones résidentielles. Au même moment, l'aéroport international de La Sabana fut inauguré. L'élimination des plantations de café et l'expansion urbaine dans le secteur est dû principalement à la crise du prix international du café en raison de la seconde guerre mondiale qui engendra la fermeture de notre marché traditionnel en Allemagne. Cette situation a poussé les propriétaires de plantations à éradiquer les plantations dans le secteur ouest de la ville ce qui a donné lieu au défrichage et à la délimitation des terrains, en profitant des prix très lucratifs qu'avaient atteints les terres proches de l'aéroport. Ce processus a permis de donner naissance aux quartiers résidentiels élégants de San Francisco, San Bosco et Pitahaya. Les secteurs résidentiels étaient délimités à l'ouest par la rue 42, au sud par l'avenue 10, à l'est par l'avenue 20 et au nord par l'avenue 3.

    Dans les années 1950, le Paseo Colón comportait une rue goudronnée et illuminée par des réverbères et les rails du tramway avaient été enlevés. Selon les recherches menées par Jacobo Schifter et Lowell Gudmundson, durant la période qui va de 1951 à 1955, la zone du Paseo Colón (surtout les quartiers Pitahaya et San Bosco) commença à recevoir un important contingent de familles d'origine juive. Outre des maisons, d'autres édifices furent construits sur le site comme le Centre Israélite et la Synagogue, suite aux migrations de juifs qui fuirent d'Europe après la Seconde Guerre Mondiale à la recherche de pays dans des régions plus pacifiques.

    Également, un groupe respectable de citoyens libanais s'établit dans le secteur sud du Paseo Colón. Il cohabita durant de nombreuses années avec les juifs et les costariciens établis à cet endroit. L'architecture présente dans la zone du Paseo Colón est représentative des classes moyennes et aisées de la société, en considérant que la zone est apparue avec une vocation résidentielle claire mais dans l'actualité, le processus d'expansion de la zone a eu tendance à monopoliser progressivement une bonne partie de la zone, engendrant par conséquent la démolition indistincte qu'un tel phénomène entraîne.

    1- Antiguo Instituto Nacional de Seguros / L'ancien Institut National d'Assurances

    Situé Avenues 0 et 2, Rue 10 (Avenidas 0 y 2 Calle 10).

    En 1924, lors du gouvernement de Ricardo Jiménez Oreamuno (1924-1928), l'Institut National d'Assurances fut créé comme une banque d'assurances. En 1932, il a été décidé de construire, sur un des côtés de l'Église de la Merced, un bâtiment pour abriter la Caserne des Pompiers de San José. Il faut se rappeler que c'est depuis cette époque que le Corps de Pompiers du Costa Rica est affecté à l'Institut National d'Assurances. Le bâtiment de quatre niveaux fut construit en béton armé selon les plans de l'architecte Fernando Gabriele sous l'influence du style Art Déco. En 1943, un nouveau bâtiment, en béton armé et de style Art Déco, fut érigé comme une prolongation de la caserne sur le côté nord, pour abriter les bureaux de l'organisme d'assurances. La conception est attribuée à l'architecte José María Barrantes Monge. Sur les deux bâtiments, on remarque une utilisation marquée de la symétrie sur les façades alors que sa composition volumétrique met plutôt en valeur une ligne verticale. On observe également sur les deux bâtiments, les angles arrondis par des volumes semi-cylindriques. En 1976, l'institution d'assurances transféra ses bureaux dans le District du Carmen et son ancien siège devint la Succursale Merced. Déclaré patrimoine historique architectural le 30 novembre 2004.

    2- Iglesia La Merced / Église La Merced

    Située Avenues 2 et 4, Rues 10 et 12 (Avenidas 2 y 4, Calles 10 y 12).

    En 1815, le curé Encarnación Fernández obtint le permis pour ériger un ermitage en adobe sur le site qui abrite aujourd'hui le « Banco Central » (banque centrale). En 1822, un mouvement sismique l'endommagea et le tremblement de terre de 1841 obligea à sa démolition. En 1848, il fut reconstruit en briques mais un nouveau tremblement de terre en 1888 l'a laissé en ruines. Suite à une négociation avec le gouvernement, il a été décidé de construire une nouvelle église en face de la place de l'hôpital (aujourd'hui Parc Braulio Carrillo). La construction commença en 1894, à l'époque du curé Santiago Zúñiga. Le concept, d'influence néogothique, fut l’œuvre de l'ingénieur Lesmes Jiménez Bonnefil et de l'architecte Jaime Carranza Aguilar. Les travaux furent achevés en 1907. L'église possède une charpente métallique en acier, des murs en briques et un soubassement de pierre taillée. Elle comprend une tour unique aux fenêtres ogivales, des rosaces, des contreforts et trois nefs. En 1920, l'italien Adriano Arié peignit les colonnes intérieures. La nef principale compte quinze mètres de haut, la base des murs intérieurs est plaquée en marbre et les sols sont en mosaïques de la fabrique de Madame Adela Jiménez. Le Christ Agonisant, élaboré par Manuel Zúñiga, et les vitraux attirent particulièrement l'attention à l'intérieur. L'accès externe se fait par un perron pourvu d'une balustrade, les deux construits en pierre meulière. Le 12 septembre 1969, elle fut sacrée par l'Archevêque Carlos Humberto Rodríguez Quirós. Un vaste processus de rénovation a débuté en 2002. En 2010, une sculpture de 3,5 mètres de haut a été installée, en agglomérat pierreux, dédiée au Christ du Chemin et réalisée par l'artiste d'origine argentine Josefina Genovese. L'église fut déclarée patrimoine historique architectural le 11 juin 1996.

    Tél. 2248-0065 www.tesorosdelamerced.com

    3- Parque Braulio Carrillo / Parc Braulio Carrillo

    Situé Avenues 2 et 4, Rues 12 et 14 (Avenidas 2 y 4 Calles 12 y 14).

    Durant la première moitié du XIXème siècle, sur le site qui abrite aujourd'hui l'Église de la Merced, il y avait une place pour se reposer et une énorme maison se trouvait sur le côté ouest (là où se trouve aujourd'hui le parc Braulio Carrillo). Ce bâtiment avait été construit en 1820 en adobe et torchis. Il était connu sous le nom de « Mesón de Mora » et occupé par des familles très pauvres. En 1851, la zone était reconnue comme la limite vers l'ouest de la ville. À la fin du XIXème siècle, le secteur devint un endroit dangereux à cause de la délinquance et de la grande maison qui s'était transformée en taudis ou bidonville. En 1902, le Secrétaire des Finances Cleto González Víquez décida de démolir le bâtiment pour consolider une place publique et ainsi assainir et améliorer l'angle de vision de l'Église de la Merced alors en construction et de l'hôpital San Juan de Dios. Le Congrès de la République, prit ensuite la décision de le transformer en parc et de la baptiser Braulio Carrillo. En 1908, il était finalement arboré et son périmètre comptait un mur de 1,50 mètre de haut en briques.

    4- Estatua del Licenciado Braulio Carrillo Colina / Statue de Braulio Carrillo Colina (1800-1845)

    Située Avenue 2, Rue 12 et 14 (Avenida 2, Calles 12 y 14).

    Braulio Carrillo (1800-1845) est né à La Chinchilla de San Rafael de Oreamuno de Cartago. Il étudia à l'Université de León et obtint son diplôme d'avocat. Dans notre pays, il fut Président de la Cour de Justice et député du Congrès Fédéral Centraméricain, puis Chef d'État du Costa Rica pendant les périodes 1835- 1837 et 1838-1842. Parmi les résultats de ses gestions les plus remarquées, figurent : l'encouragement de la culture du café, l'abolition de la « Ley de la Ambulancia » (loi qui obligeait le gouvernement à tourner tous les quatre ans entre les quatre principales villes) et l'établissement définitif de la capitale à San José (1835). Il a également promu la construction des chemins et des ponts et ordonné de paver les principales rues de San José. Enfin, le 15 novembre 1838, il sépara définitivement le Costa Rica de la Fédération Centraméricaine et en 1841, il promulgua les Codes Civil, Pénal et de Procédures. Cette même année, il fut renversé par Francisco Morazán y obligé de s'exiler au Salvador où il fut assassiné en 1845. Il était considéré comme « l'Architecte de l'État Costaricien ». En 1971, le titre de Légion d'Honneur de la Patrie lui a été décerné. Une statue en bronze de 1,60 mètre de haut fut élaborée par Abilio Valverde et inaugurée au début des années 1990 dans le parc Braulio Carrillo, situé en face de l'Église de la Merced.

    5- Hospital San Juan de Dios / Hôpital San Juan de Dios

    Situé Avenue 0, Rue 14 (Avenida 0 Calle 14).

    En 1845, une loi promulguée exposait l'urgence de créer une maison pour le traitement des malades. L'hôpital San Juan de Dios est apparu pour résoudre la nécessité prioritaire en matière de santé, notamment pour les secteurs populaires de la population.

    Le premier bâtiment fut inauguré en 1852 ; cependant, la construction des pavillons s'est poursuivie jusqu'en 1855. Les matériaux utilisés étaient essentiellement l'adobe et le torchis, ce qui laisse supposer un style architectural colonial qui incluait quelques patios intérieurs. Pendant plus d'un siècle, la régence et l'attention de l'hôpital étaient à la charge des Sœurs de la Charité, un ordre religieux qui arriva aussi à diriger divers hôpitaux de même dénomination dans d'autres pays d'Amérique Latine. En 1895, le complexe fut agrandi et de nouveaux pavillons furent construits avec certains éléments néogothiques : dans la décoration de la façade, les vitres ogivales et les petits cercles en forme de rosace qui couronnaient les fenêtres du premier étage. L'hôpital comptait alors un bâtiment étendu de deux niveaux en forme de L et en briques. Dans les années 1920, le bâtiment fut rénové et ses façades furent modifiées, en acquérant le concept sobre actuel. Aujourd'hui, le complexe hospitalier est le résultat d'une série de transformations réalisées au fil du temps et on peut distinguer quelques éléments néoclassiques et Art Déco mis en place par des professionnels de l'architecture aussi renommés que León Tessier, Augusto Fla-Chebba et José María Barrantes Monge. En 1934, la Pension Echandi et la consultation externe furent érigées, en style Art Déco selon les plans de l'architecte José Francisco Salazar. Il fut déclaré patrimoine historique architectural le 25 octobre 1994.

    6- Antigua Capilla Chapuí / Ancienne Chapelle Chapuí

    Située Avenue 0, Rues 16 et 20 (Avenida 0, Calles 16 y 20).

    En 1883, il a été décidé de construire un bâtiment pour traiter les malades mentaux qui serait connu comme l'Hôpital National de Fous ou Asile Chapuí. Entre 1886 et 1890, les pavillons et la chapelle furent construits, avec une conception symétrique à partir de la chapelle. Les pavillons, d'influence néoclassique, furent conçus par l'ingénieur Jaime Carranza, alors que la chapelle, d'influence néogothique, est l’œuvre de l'ingénieur Bertoglio et de Monsieur Manuel Quirós. L'hôpital comportait des jardins étendus et fut inauguré par le Président Carlos Durán Cartin (1889-1890).

    7- Casa Familia Pozuelo Azuola / Maison de la Famille Pozuelo Azuola

    Située Avenue 0, Rues 20 et 22 (Avenida 0, Calles 20 y 22).

    La demeure fut construite en 1941, en béton armé et en briques, par la famille de Alejandro Pozuelo Apestegui et Flora Azuola Salazar. Elle fut conçue dans un style néo-colonial par l'architecte José María Barrantes Monge. Dans les années 1930 et 1940, ce type de maison était très apprécié par la classe aisée installée à Paseo Colón, notamment en raison des matériaux et du style architectural. C'est aussi à cette période que le peuplement de ce secteur de la ville était encouragé. La maison comporte des murs blancs, un toit en tuiles, un porche en arcature, des détails en bois et de grands jardins. Les sols avec des décorations géométriques proviennent de la fabrique de Madame Doña Adela de Jiménez. Elle comprend un patio central décoré de mosaïques de Talavera rapportées du Mexique. La demeure appartient aujourd'hui aux frères José Miguel, Fernando Alejandro Pozuelo Azuola. Dans les années 1970, la façade a subi quelques modifications comme l'agrandissement sur les côtés et la construction d'une salle de bains au premier étage. Des grilles de protection ont également été installées sur le mur du jardin extérieur.

    8- Casa Familia Pozuelo Pages / Maison de la Famille Pozuelo Pages

    Située Avenue 0, Rue 22 (Avenida 0, Calle 22).

    La résidence fut construite en 1946 par la famille de José Pozuelo Apestegui et Flora Pagés Estrada. Le père de José Pozuelo, Felipe Pozuelo Rivera, était un émigrant espagnol et ouvra dans notre pays le Fabrique de Biscuits Pozuelo. Le bâtiment fut édifié en briques selon les plans de l'architecte Daniel Domínguez. La maison est composée de grands jardins extérieurs où se trouve un énorme arbre de “ahuehuete” (famille du saule) rapporté du Guatemala et planté au moment de la construction. María Elena Pozuelo Pagés y habita jusqu'en 1989 puis la maison a cessé d'être une résidence familiale pour être louée à des fins commerciales. Durant un temps, elle fut le siège de l'Ambassade de la République du Brésil puis le quartier général du parti politique « Unidad Social Cristiana » (Union Sociale Chrétienne) puis de l'Académie Européenne de la Langue.

    9- Escuela Juan Rafael Mora Porras / École Juan Rafael Mora Porras

    Située Avenues 1 et 3, Rues 22 et 24 (Avenidas 1 y 3, Calles 22 y 24).

    En 1914, l'École Juan Rafael Mora débuta ses labeurs dans l'ancienne Caserne Principale (espace occupé actuellement par le théâtre Melico Salazar). En 1924, un fort séisme endommagea la structure devenue irréparable. En 1928, il a été décidé de construire un nouveau bâtiment pour héberger le centre éducatif sur un terrain situé sur le Paseo Colón et qui appartenait au Conseil d'Éducation de la ville de San José. Le bâtiment, inauguré en 1934 pendant l'administration de Ricardo Jimenez Oreamuno (1932-1936), fut conçu par l'architecte Jose María Barrantes et la construction, à la charge de l'entreprise de Enrique Cappella, fut supervisée par l'ingénieur Lucas Fernández. Le bâtiment en béton armé présente un style néoclassique, une décoration éclectique et comporte dix-huit salles de classe et deux patios au centre. Au moment de l'ouverture des portes de la nouvelle école, son environnement était constitué de prairies qui s'étendaient jusqu'aux alentours du Quartier México. Dans les années 1950, le bâtiment servait simultanément pour l'École République du Brésil, pour les filles, et Juan Rafael Mora pour les garçons. En 1975, les deux écoles ont fusionné pour en devenir une seule.

    10- Culinary Trainer School

    Situé Avenue 2, Rues 26 et 28 (Avenida 2, Calles 26 y 28).

    En 1941, la maison de style néo-colonial, conçue et construite par l'architecte José María Barrantes Monge, était habitée par la famille de Manuel Emilio Clare. Le style néo-colonial était largement répandu à cette époque dans les quartiers de classe aisée de la capitale, c'est-à-dire : Paseo Colón, Escalante et González Lahman. En 1951, la famille de Oscar Herrera Mata et Hortensia Sotillo Jiménez, en fit l'acquisition mais à la mort de son épouse, il se remaria avec Hermelinda Rojas Gamboa. La maison est en briques et possède des poteaux en bois de Cristóbal dans la cuisine et deux chambres.En 1965, plusieurs modifications furent réalisées et le premier étage fut agrandi. En 2010, Carolina Coronado en fit l'acquisition pour y établir une école de cuisine.

    11- Hostal Aldea / Hôtel Aldea

    Situé Avenue 2, Rue 28 (Avenida 2, Calle 28).

    En 1938, la famille de Humberto Barahona Briones et Lia Strever Muñoz construisit la maison. La demeure, d'influence victorienne, fut érigée entièrement en bois par le constructeur Nicolás Montero. En 1939, le gouvernement de Leon Cortés (1936-1940)expulsa du pays Humberto Barahona, d'origine nicaraguayenne pour s'être opposé à la visite du dictateur Anastasio Somoza García. Sa famille resta dans le pays et perdît la maison pour des raisons économiques, devant alors émigrer au Mexique. En 1946, la demeure fut acquise par la famille de Julio César Ovares et María Salazar Alvarado. À l'époque, Ovares était médecin à l'hôpital San Juan de Dios et établit par conséquent son cabinet médical dans une partie de la maison. Sa fille Marta Ovares Salazar hérita de la maison avec son mari Fernando Guzmán Mata (vice-président de la République de 1974-1978). Finalement, le bâtiment eût divers usages commerciaux : les bureaux du mouvement coopératif et pendant vingt ans l'hôtel Petit Victoria. Aujourd'hui, c'est un hôtel.

    12- Casa Familia Jiménez Montealegre / Maison de la Famille Jiménez Montealegre

    Située Avenue 0, Rue 28 (Avenida 0, Calle 28).

    La maison fut construite entre 1952 et 1953 par la famille composée d'Adolfo Jiménez de la Guardia et Luz Montealegre Gutiérrez. Elle fut conçue en béton armée par l'ingénieur Federico Jiménez Montealegre. En 1994, Ileana Jiménez Montealegre en hérite. En 2006, la maison fut louée pour abriter les bureaux de l'UNESCO dans notre pays. La résidence fut construite avec des matériaux de très bonne qualité, notamment pour les finitions intérieures en bois précieux. Les plafonds comportent des poutres en bois et des moulures artistiquement polychromes. Les portes d'entrées, taillées à la main, sont doubles et s'encadrent dans un portail de granite. Dans le vestibule et les perrons, se distinguent les travaux en fer forgé élaborés par Louis Ferón. Ferón était un habile orfèvre français qui arriva au Costa Rica au milieu des années 1930. En 1939, il fut chargé de concevoir et d'exécuter une peinture murale en stuc et plâtre qui couvre les murs du Salon Doré de l'ancien aéroport international de La Sabana, devenu aujourd'hui le Musée d'Art Costaricien.

    13- Casa Valores Comerciales S.A.

    Située Avenue 0, Rue 28 (Avenida 0, Calle 26).

    Au début du XXème siècle, David Stewart (connu comme George Wilson), originaire de Nouvelle-Zélande, débarqua au Costa Rica, Il se maria dans notre pays avec Orfilia Bonilla, originaire d'Alajuela. La famille a dû avoir construit la maison en bois pendant les années 1920, au moment où la Rue de La Sabana (ensuite Paseo Colón) commençait à se peupler de résidences luxueuses. Au fil du temps, la maison est passée aux mains de leur fils Donaldo Stewart Bonilla et de son épouse Rosa Clachar. Patricia Stewart Cachar fut la dernière propriétaire de la maison de cette famille. Après la vente, la maison eût un usage commercial très varié. Elle a été le siège de banque de coopératives et finalement de VALCO.

    14- Hotel Rosa del Paseo / Hôtel Rosa del Paseo /

    Situé Avenue 0, Rues 28 et 30 (Avenida 0, Calles 28 y 30).

    En 1910, la résidence fut construite en adobe et torchis français, dans un style d'influence victorienne selon les plans de l'architecte Luis Llach Llagostera, d'origine catalane (Espagne). La maison, qui appartenait à Cecilia Montealegre, est représentative de l'architecture que les classes aisées adoptaient sur le Paseo Colón durant la première moitié du XXème siècle. Elle comporte une profusion de décorations dans le cadre des portes et des fenêtres qui donnent sur le corridor extérieur, le meilleur du style Art Nouveau. Elle possède une toiture assez prononcée de laquelle saillit un attique. Les fenêtres sont des oriels. En 1992, la maison fut acquise par la famille composée de Fernando del Risco Zaldívar et Pala Gallegos, tous deux originaires du Pérou. En 1993, un processus de rénovation et d'agrandissement a été réalisé pour en faire l'hôtel Rosa del Paseo.

    15- Cacique Garabito

    Situé Avenue 4, Rue 36 (Avenida 4 calle 36) .

    En 1524, les espagnols fondèrent la Villa de Bruxelles aux alentours du Golfe de Nicoya. Son existence fut éphémère en raison des soulèvements des indigènes sur les flancs de la Sierra de Tilarán. Garabito fut l'un des caciques qui démontra le plus de résistance et qui domina un vaste territoire compris entre la Vallée El Guarco, à Cartago et le Golfe de Nicoya ainsi que les plaines du nord. Les conquistadores eurent bien du mal à soumettre ce guerrier indomptable. Son nom provient du capitaine espagnol Andrés de Garabito. Un buste en pierre artificielle de 90 centimètres de haut fut élaboré par l'artiste Oscar Bákit et inauguré en 1970.

    16- Casa Capris Médica / Maison Capris Médica

    Située Avenue 2, Rue 40 ( Avenida 2, Calle 40).

    La maison fut construite par Antonio Escarré en 1942 comme maison de Cruxen. Elle fut conçue dans un style néo-colonial par l'architecte José María Barrantes Monge. Ce professionnel utilisa beaucoup le style néo-colonial pour concevoir les maisons dans les quartiers de classe aisée de la capitale. Escarré fut le premier Directeur Général des Sports entre 1953 et 1964 et son nom fut attribué au Stade de Baseball situé dans le quartier San Cayetano. Au fil du temps, la maison est passée aux mains de la famille Pérez Soto qui y établit le restaurant La Masía. Capris Médica en fit l'acquisition en 1994 et un an plus tard l'architecte Carlos Ossenbach Sauter l'a soumis à un processus de réaménagement et de restauration qui impliqua la récupération des travaux raffinés des portes en acajou taillées à la main, de deux balcons, des perrons et de la grille en fer forgé.

    17- Gimnasio Nacional / Gymnase National

    Situé Avenue 10, Rue 42 (Avenida 10, Calle 42)

    Le basket-ball a commencé à être pratiqué dans notre pays à partir des premières décennies du XXème siècle, au moment où apparut une série de gymnases improvisés dont le Fronton Jai a Lai, situé sur le côté sud de l'actuelle Place des Garanties Sociales et le Mendoza, situé au sud de la Clinique Biblique, à proximité de l'actuelle Fabrique Nationale de Trophées. À la fin des années 1950, il a été décidé de construire un Gymnase National, à l'extrême sud-est de Llano dé La Sabana. Le 19 février, dans le cadre du VII Championnat d'Amérique Centrale et des Caraïbes de Basket-ball, le Gymnase National fut inauguré par le Président de la République Mario Echandi Jiménez (1958-1962), en présence du Directeur Général des Sport, Antonio Escarré, des délégations sportives participantes et du public qui s'était donné rendez-vous pour assister à cet événement. Le gymnase présente une conception ellipsoïdale, érigée en parpaings et recouvert de planches métalliques. Il possède une capacité de 4 000 personnes. Bien que la vocation première du Gymnase National soit la pratique de sports de différents genres, il a aussi servi, à travers son histoire, à la réalisation d'importants événements religieux, politiques et culturels.

    18- Musée de l’Art costaricien

    Possède près de 6400 œuvres plastiques, dans sa majorité composées par des artistes nationaux, et qui datent du XIX siècle jusqu’à l’actualité. En plus des expositions, il stimule la pensée critique relative à l’art plastique national dans le contexte international. Les espaces de l’exposition se trouvent dans l’ancien bâtiment de l’Aéroport International construit en 1940. Il dispose d’espaces tels que le « Jardin des Sculptures »et « Le Salon Doré » où fréquemment ont lieu des activités culturelles et où se déploient des segments de l’histoire du pays avec un mural en bas-relief. Le MAC complémente ses activités à l’aide d’ un programme didactique ouvert au public général.

    Tel.: (506) 2222-7155 • Fax: 2222-7247 Ext. 118 www.musarco.go.cr • Horaire: Mardi à vendredi de 9:00 à 17:00, samedi et dimanche de 10:00 à 16:00.

    *Entrée gratuite le dimanche

    19- Monumento al Lic. León Cortés Castro. / Monument consacré à León Cortés Castro.

    Situé Avenue 0, Rue 42 (Avenida 0, Calle 42).

    León Cortés Castro (1882-1946), avocat de profession, initia une carrière politique météorique qui l'amena à occuper à Alajuela, sa ville natale, les postes de régisseur, président municipal, gouverneur et commandant. Il exerça également comme député à plusieurs occasions, secrétaire d'état et président de la république (1936- 1940). Son gouvernement est marqué par une œuvre publique étendue qui permit de doter de nombreuses communautés dans tout le pays de bâtiments scolaires et de palais municipaux, divers et importants. Une sculpture en bronze de 1,15 mètre de haut, fut élaborée par l'artiste Leoni Tommasi et inauguré en 1952.

    20- Parque Metropolitano La Sabana / Parc métropolitain La Sabana

    Situé Avenues 3 et 10, Rue 42 (avenidas 3 y 10, Calle 42).

    Le terrain que le parc occupe aujourd'hui fait partie d'un héritage du prêtre Chapuí de Torres, qui en fit don en 1783 pour tous ceux qui voudraient vivre autour de la localité naissante de San José. Vers 1830, notre premier Chef d'État Juan Mora Fernández (1824-1833) et la mairie de San José, décidèrent de le préserver à tout prix et légiférèrent dans ce sens. À cette époque, le concept de « parc » n'existait pas encore au Costa Rica mais l'espace a commencé à être couvert de gazon et d'arbres. Ainsi, les voyageurs étrangers en visite dans notre pays au milieu du XIXème siècle le concevaient comme une belle prairie bien entretenue qui ressemblait aux parcs européens. Au début du XXème siècle, on commença à y jouer du football, du baseball, du polo et un hippodrome fut installé. En 1915, sur une fraction au sud de la plaine, apparut la Forêt des Enfants, avec un lac. Dans les années 1930, le développement comme parc de loisirs et sportif s'est vu freiner par l'apparition de l'aviation et l'inauguration en 1940 de l'aéroport international de La Sabana. Cela étant, après mille batailles, il fut récupéré et en 1976 sa transformation définitive en parc a débuté grâce à la gestion et la persévérance du ministre de la culture, de la jeunesse et des sports de l'époque, Guido Sáenz González. La conception du parc de 68 hectares est attribuée à l'architecte paysagiste José Antonio Quesada García. La proposition établissait des zones étendues pour la pratique du sport, un lac et de grands espaces verts et boisés. Il fut déclaré patrimoine historique architectural le 23 février 2001.

    21- Musée Historique et Technique du Groupe ICE

    Il se trouve à 400 mètres au nord de l’Edifice de l’ICE, au nord de La Sabana. Le Musée Historique et Technique du Groupe ICE a comme mission de faire connaître l’histoire et l’évolution des services de l’électricité et des télécommunications, faisant remarquer l’apport du Groupe ICE dans le développement technique et socio-économique du pays.

    Tel.: (506) 2220-7656 / 2220-6387 Fax: 2290-4896 • www.grupoice.com

    Horaire: De lundi à vendredi. De 8:00 à 16:00

    22- Musée des Sciences Naturelles La Salle

    Il se trouve dans les installations du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, à Sabana sud. Le Musée des Sciences Naturelles La Salle possède de nombreux exemplaires de grande valeur historique et scientifique. Il dispose de plus de 70 000 exemplaires en exposition, avec une section de Paléontologie, de Géologie, de Malacologie, ( environ 14 000 exemplaires), des Invertébrés (collection intéressante de papillons de 8400 exemplaires), poissons et reptiles, oiseaux et mammifères. Faire le tour de ce musée est une expérience qui en vaut vraiment la peine.

    Tel.: (506) 2232-1306 • Fax: 2232-5179

    Horaire: Lundi à samedi de 8:00 à 16:00

    Dimanche: 9:00 à 17:00

 

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